Avec la mise en application des mesures pour limiter la propagation du covid-19, dont la fermeture des marchés, la fermeture des restaurants et des débits de boisson et le couvre-feu, toute l’activité économique du secteur informel, investi à 80% par des femmes, est quasiment à l’arrêt.

Une tribune d'Alain Coheur, ancien Président de Solsoc, Co-Président d'ESS Forum International

En ce moment, le monde entier tente de limiter la propagation du virus Covid-19. Une série de mesures sont prises pour compenser (en partie) la perte de revenus de la population et des dispositifs sont mis en place pour soutenir l’économie. Naturellement, les soins de santé font l’objet d’une grande attention dans ce contexte. Découvrez la carte blanche du Groupe de travail de la société civile sur la protection sociale universelle

En Colombie, depuis le 24 mars, le gouvernement Duque a adopté 4 stratégies afin de lutter contre la pandémie du coronavirus, dont la mise en place d'une quarantaine. Mais l’annonce de ces premières mesures sanitaires d’urgence a coïncidé de manière inquiétante avec une série d'attaques et d'assassinats de dirigeant.e.s sociaux, suscitant de réelles préoccupations parmi les organisations et les réseaux qui défendent les droits humains dans le pays.

Aujourd’hui, face à l’épidémie du Covid-19, le rôle des mutuelles est crucial, tant pour faire face aux soins que pour la prévention : leur rôle éducatif leur permet de diffuser largement les règles de confinement et de limitation des contagions.