Une stratégie importante mise en oeuvre par le programme est de mettre en contact partenaires du Sud et du Nord pour partager des positions, des vécus et des expériences similaires : mutualistes avec mutualistes, syndicalistes avec syndicalistes, etc. Le postulat étant qu’entre pairs, ils seraient plus sensibles et réceptifs à leurs réalités mutuelles. On pense que la rencontre direct est la plus efficace en termes de sensibilisation et de changements de perception. Cette hypothèse doit être vérifiée.

Les rencontres peuvent avoir lieu au Sud comme au Nord. Cette façon de faire est aussi motivée par la préoccupation de ne pas parler au nom des autres mais de plaider avec les acteurs sociaux qui sont en première ligne dans les pays.

C’est pourquoi, les trois organisations ont décidé de mener conjointement une évaluation externe à mi-parcours (également requise par les règlements de la DGD), qui porte sur la pertinence et l’efficacité de l’implication des partenaires Sud dans les stratégies Nord qu’elles mettent en oeuvre. La plus-value d’un regard externe, dans ce cas précis, étant de vérifier cette auto-évaluation de « stratégie qui fonctionne ».

Cette évaluation poursuit deux objectifs :

• Apprécier dans quelle mesure l’implication de partenaires Sud constitue une stratégie pertinente et efficace en matière de sensibilisation, d’éducation et de plaidoyer
• Dégager des procédures et les modalités les plus efficaces de participation des partenaires Sud (notamment inspirés de bonnes pratiques d’autres acteurs de GSC Belgique).
• Apprécier le dispositif de monitoring commun du volet Nord (conception et utilisation) et dégager des pistes d’amélioration.